Maquette : Hasegawa Référence : D17
Modèle : F-104S/F-104G Starfighter
Échelle : 1:72
Peinture : Gunze
Accessoires : Siège en résine Aires, Masques Eduard
Auteur : Jean François D.

Description du kit : Le kit semble de bonne facture et à en  juger par le nombre de grappes, il y a pas mal de possibilités pour réaliser un beau F-104. La boîte comprend deux versions : la version F-104S italienne et la F-104G allemande. Pour l’une ou l’autre version, il faudra veiller à ne pas se tromper de pièce lors du montage, surtout au niveau du réacteur.

Comme tous les F-104 en maquette, la découpe n’est pas des plus simple et promet quelques sueurs froides lors de l’assemblage.

Montage : Le montage débute assez basiquement par le cockpit. Assez simple mais néanmoins bien représenté. Au final on ne verra plus grand chose – comme souvent à cette échelle – et j’ai pris la décision de n’améliorer que le siège qui est en résine, issu de la marque Aires. Le siège est très beau et apporte une nette amélioration par rapport à celui du kit. Attention au lest dans le nez, il faudra mettre un peu de poids, l’arrière n’est pas léger.

L’assemblage principal n’est pas très compliqué mais il faudra toujours bien veiller au bon alignement. Il faudra forcer un peu pour que tout s’ajuste correctement, surtout au niveau de la jonction des deux moities (avant/arrière). N’oubliez pas de peindre l’intérieur des entrées d’air car une fois assemblé c’est vraiment plus compliqué.

Le montage et l’ajustement des entrées d’air n’est pas aisé, hasard de moulage (?), j’ai eu d’énormes difficultés à placer correctement l’entrée d’air droite sur le fuselage. C’est à mon sens le gros point noir du kit.

Pour le reste rien de spécial. Pensez juste à ne pas inverser les bidons en bout d’aile car sinon ça ne ressemblera pas à un F-104G digne de ce nom ; vérifiez bien la position des ailes. Elles ne doivent pas être parallèles au sol !

La verrière est jolie mais demande un beau travail de peinture, en 3 étapes, grâce aux masques Eduard qui sont une vraie aide dans le cas présent. Une couche de fond, qui simulera la couleur intérieur. Une seconde couche couleur mastic (sable). On masque à nouveau avec le second jeu de masques plus large, et enfin une troisième couche de la couleur du camouflage. Démasquez doucement pour ne pas tout arracher.

La peinture de l’appareil est composée de 3 tons pour le camouflage Norm 83. Il y a une certaine polémique autour de la couleur la plus foncée : vert ? noir ? En fait il semblerait que ça soit un vert tellement foncé qu’on le prend souvent pour du noir. Pour ma part je réalise mon mélange à base de vert foncé et noir. Grâce aux teintes Gunze c’est assez facile à reproduire.

Le nez est assez particulier avec son cône blanc et noir (la bande anti-reflets) ! Le tube Pitot est extrêmement fragile. Il fut cassé au moins trois fois.  Je vous conseille vivement de le remplacer par celui en métal produit par la très bonne marque Master (réf. AM-72-027). J’ai depuis adopté ces tube Pitot en métal pour tous mes modèles (pour autant qu’ils existent).

N’oubliez pas la zone colorée au-dessus du fuselage, derrière le pilote. Si le modèle est bien patiné, il aura tendance à être très décoloré.

Enfin, le train d’atterrissage n’est pas le plus simple à placer. Vérifier bien la position de chaque pièce en vue d’assurer un bon aplomb de la maquette. Sinon ça risque de pencher d’un côté et ce n’est jamais une bonne chose.

Conclusion : Je conclurai ce montage sur une note mitigée. La maquette, jolie et bien gravée, présente quelques pièges dont on se passerait volontiers. Son rapport qualité/prix est donc un peu sous la moyenne. Mais est-ce dû à mon kit qui présentait un défaut d’origine ? Là est la question…
Au final la maquette est sympa mais pas irréprochable.