Maquette : | Fujimi | Référence :28014 | |
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Modèle : | F-14A Tomcat « Bounty Hunters » | ||
Échelle : | 1:72 | ||
Peinture : | Lifecolor et Humbrol | ||
Accessoires : | – | ||
Auteur : | Seb91 |
Description du kit :
Trouver une idée qui sort de l’ordinaire est parfois assez difficile… la concrétiser reviens parfois à explorer l’inconnu et sortir des sentiers battus. En voyant le nombre important d’avions stockés dans le désert de l’Arizona, attendant le ferraillage, je me suis dit qu’une mise en scène originale pouvait voir le jour…
J’ai choisi d’y faire figurer le Tomcat, mon avion de cœur, dans ce décor pourtant mélancolique, voir triste, qui nous rappelle que tout a une fin…
Le kit Fujimi utilisé ici est un kit agréable à monter, bien qu’en deçà de la version proposée par Hasegawa… mais pour l’usage que j’en ai fait, il est bien suffisant…
Montage :
L’avantage, sur cette version « en sommeil », c’est que le montage est rapide : toutes les ouvertures sont bouchées, sur la maquette comme en réalité, pour éviter que l’air, la pluie ou les bestioles du désert ne viennent ronger les cellules des aéronefs…. En m’inspirant des photos trouvées sur le net, j’ai positionné l’avion les ailes déployées, le train avant abaissé, et les dérives bloquées par des cales en bois afin qu’elles ne bougent pas avec le vent.
Nous pouvons donc passer rapidement à la mise en peinture : le gris est passé, puis les parties noires… Un vernis brillant vient figer le tout. Les décalques sont mis en place. Le vieillissement commence, plus marqué sur l’extrados car plus soumis aux intempéries. L’avion ne bougeant pas, l’écoulement se fait par la gravité et non plus selon la vitesse et le déplacement de l’appareil : il faut en tenir compte aussi…
Enfin, les zones figurant le « Spraylate » sont repérées, délimitées avec du scotch de masquage, et abondement peintes en blanc… De nombreuses couches sont nécessaires pour figurer l’épaisseur de ce produit isolant….
La scénette est faite à base de joint de carrelage couleur sable passé sur un cadre photo, et lissé et tamponné au gros pinceau… Une fois sèche, cette imitation du sable est patinée avec des jus de Terre de Sienne… Les palettes et autres accessoires sont faits maison, et les touffes d’herbes proviennent d’un fabriquant de modélisme ferroviaire.
Conclusion : Ce diorama m’a valu beaucoup de discussions avec certains amis maquettistes ou visiteurs d’expos auxquelles j’ai participé : la situation assez inhabituelle du matou, qu’on préfère voir en pleine action plutôt qu’à la retraite, engendre pas mal de questions… De plus, réaliser un décor et réfléchir à une mise en scène originale m’a énormément plu… Sans compter la dimension « philosophique » que nous renvoie cette scène : même les guerriers les plus féroces, les plus dominateurs goûtent, un jour, à un repos bien mérité…